L’association des jeunes écrivains de Guinée a tenu ce dimanche 27 mars 2022 à Conakry, la première édition de son activité dénommée ‘’ à la rencontre des écrivains guinéens ‘’. La fondation Orange sise à Kipé dans la commune de Ratoma a servi de cadre entre auteurs et acteurs de la littérature Guinéenne.
Selon Fodé Golden Camara président de l’association des jeunes écrivains de Guinée AJEGUI, cette initiative est partie d’un constat « nous avons constaté que notre littérature est confrontée à d’énormes difficultés et nous nous sommes dits étant des écrivains, il faut se réunir entre nous écrivains et autres acteurs du livres pour pouvoir débattre de la littérature Guinéenne en vue de trouver des solutions » explique-t-il.
Durant cette activité, Hassatou Lamarana Bah était l’auteure hôte. Elle a présenté ses ouvrages notamment son roman Un destin décalé. Des Slam étaient également au menu, une manière d’égayer les invités.
La première édition de cet évènement, coïncide au mois de mars un mois dédié à de la femme, d’où le choix du thème ‘’ littérature féminine Guinéenne, défis et perspectives’’, qui est débattu par dame Fatoumata Sanoh, professeure d’espagnol, écrivaine, formatrice des formateurs et Kadiatou Kouboura Baldé journaliste et coordinatrice de week-end lecture. Selon Mme Sanoh, les écrivaines Guinéennes doivent travailler davantage sur les sujets qu’elles veulent toucher « beaucoup d’écrivaines touchent les mêmes thèmes notamment l’excision, les mariages précoces etc. Il faut que les écrivaines s’engagent sur d’autres thèmes par exemple la mal gouvernance, ou comment il faut diriger le pays, la géopolitique. En plus, elles doivent se faire connaître, travailler autour de cela » suggère-t-elle.
Prenant part à cette activité, M. Facely 2 Mara président de l’association des écrivains de Guinée AEG, invite les femmes à se lancer dans l’écriture « de savoir qu’il y a tellement de choses à dire dans ce domaine que de ne pas écrire serait très malheureux pour notre histoire. Pour la promotion de la littérature féminine Guinéenne, il faut absolument communiquer davantage et cette responsabilité revient aux libraires, aux éditeurs, aux médias et aux écrivains en dernière position. On ne peut pas écrire et s’occuper de sa propre publicité » précise t-il
L’association des jeunes écrivains de Guinée AJEGUI, ne compte pas s’arrêter à cette action. Dans trois mois, elle tiendra la deuxième édition avec d’autres acteurs du livre autour d’un nouveau thème.
Hasso Bah