Ce mercredi 30 mars, un atelier de réflexion sur la relance du projet de lutte contre la corruption en milieu scolaire et universitaire s’est tenu à Conakry dans la commune de Ratoma sous le thème: « Ensemble pour un système éducatif exemplaire en Guinée ». Organisé par l’ONG Agir pour la paix et le développement en Guinée (APDG), cet atelier consiste à donner des réflexions sur le projet de lutte contre la corruption en milieu scolaire et universitaire mis en œuvre en 2017 afin de toucher toute l’étendue du territoire national.
« C’est un projet qui a été mis en œuvre en 2017 avec un financement du programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et qui avait pour objectif de lutter contre la corruption en milieu scolaire et universitaire. Nous avons couvert à l’époque quelques universités et écoles de la capitale. Mais nous avons pour ambition de couvrir toute la Guinée. D’élargir ce projet à d’autres écoles, à d’autres universités. Nous avons également pour ambition augmenter le nombre de télé qui nous avait aidé à l’époque de faire la campagne et de radio pour aussi impliquer les radios rurales, impliquer également les radios privées qui sont à l’intérieur du Pays. Nous pensons pouvoir toucher une bonne partie de la population guinéenne à travers les activités que nous ambitionnons mener dans les jour à venir » a expliqué Tounkara Aminata présidente de l’ONG.
Parlant des résultats attendus elle avance: <<Les résultats attendus est que nous contribuons à la lutte contre la corruption en milieu scolaire et universitaire et nous souhaitons que certains partenaires qui sont impliqués dans ce secteur de l’éducation qui est un secteur clé pour le développement de notre pays soient impliqués aussi dans la mise en œuvre de ce projet>>, a-t-elle dit.
Présent à cette rencontre, Mamadou Dian Camara Chargé de formation à L’IRE de Conakry se réjouit de cette initiative <<je crois que l’ONG est la bienvenue parce que si on pense à ce qui se passe dans certaines écoles on ne peut se réjouir de cette ONG. Parce qu’elle pourra quand-même éradiquer certaines pratiques malsaines au niveau des établissements scolaires et universitaires. Nous attendons l’amélioration des pratiques en milieu scolaire parce que jusqu’à hier on parlait effectivement ces corruptions, il va s’en dire après le passage de cette ONG dans nos différentes écoles les élèves, les encadreurs, les enseignants seront conscientisés et chacun prendra sa position pour ne pas être corrompu », a-t-il souhaité.
Il faut signaler que depuis la relance de ce projet, l’ONG APDG a tenu des conférences débats dans les écoles et universités de la place.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour actualitefeminine.com
