Contrairement à l’annonce faite par les autorités de la transition et la chambre du commerce pour alléger le panier de la ménagère en cette période de ramadan, les prix des denrées de première nécessité n’ont pas connu de changement et oscillent plutôt en fonction du tempérament des commerçants des différents marchés de la ville. Au marché 400 bâtiments, l’un des plus grands centres de négoce du centre-ville et celui du hangar par exemple, les consommateurs disent avec beaucoup de regret n’avoir constaté aucune diminution, au contraire certains tarifs sont même revus à la hausse par des vendeurs au grand dam des citoyens. Déjà éprouvés par la cherté de la vie, ils lancent un appel aux pouvoirs publics mais aussi aux commerçants.
Malgré l’annonce faite par le gouvernement guinéen à travers un communiqué du chef de l’Etat rendu public sur les ondes des medias d’Etat où on mentionne la baisse du prix des denrées de consommations de base alimentation tel que le riz, l’huile et le sucre. L’objectif selon le gouvernement était de soulager les fidèles pendant ce mois de ramadan. Malheureusement le constat dans les différents établissements de la préfecture, les citoyens déplorent toujours la non baisse des prix de ces produits de première nécessité. Pourtant juste après le communiqué de l’Etat, la direction régionale du commerce s’est aussi fendue d’un autre communiqué dans les médias locaux de la région dans lequel on peut constater l’insistance du président de la chambre régionale du commerce El hadj Alimou Diallo surtout quant au respect et l’application et du prix qu’il attache à cette décision dans la région de Boké. Les vendeuses rencontrées dans ces différents marchés à l’image d’Hassanatou Camara explique que le sac de riz n’a pas connu de changement, et Kadiatou Diallo une autre vendeuse précise que le sac du riz Bangladesh est toujours à 325 mille francs guinéens avant d’affirmer aussi que la plupart des prix sont maintenus au même niveau malgré les nouvelles tarifications fixées par le gouvernement.
Mamadou Lamine Baldé aussi commerçant affirme qu’aucune denrée de première nécessité n’a connu d’augmentation du prix dans son magasin mais par contre ils n’ont pas aussi connu un rabais. Le commerçant grossiste soutient par la suite que cela s’explique par la non rupture des denrées achetées à Conakry avant la fixation des nouveaux prix imposés par l’Etat.
Pendant ce temps, malgré la conjoncture, les citoyens n’ont pas d’autres choix que d’acheter leurs produits de première nécessité à ces prix actuels au marché en attendant l’implication de l’Etat et une compréhension entre les deux parties.
Seydouba Bangoura 620 236 416