À Boké, les travaux des assises nationales ont démarré ce jeudi dans la commune urbaine. La rencontre s’est tenue à la maison des jeunes en présence des autorités préfectorales et régionales, des confessions religieuses, les acteurs de la société civile ainsi que les femmes.
Cette journée d’assises de pardon et de réconciliation est officiellement lancée par le président du comité préfectoral des assises en présence du préfet et les citoyens. C’est aux environs de 11 heures, que Jean Beavogui secrétaire général des collectivités à la préfecture, s’adressant au public dans son discours a expliqué l’importance de ces concertations en ces termes « les assises s’inscrivent dans le cadre du renforcement du tissu social et le renforcement de l’unité nationale en Guinée, je vous demande brave population de Boké d’enterrer la hache de guerre et ensemble regarder dans la même direction se dire la vérité et se pardonner » souhaite-t-il.
Le représentant du gouverneur, le directeur de cabinet Tidiane Soumah a quant à lui invité tous les citoyens à s’intéresser à ces assises qui pour lui c’est une opportunité pour tout le monde de donner son point de vue et de se pencher sur le vrai diagnostic de la situation nationale comme consigné sur les TDR des assises nationales avant d’ajouter que ces assises ne doivent pas être source de conflit et de critique stérile.
Diama M’bopp Camara l’une des assistantes à cette rencontre évoque le manque d’emploi pour les jeunes et l’insalubrité à laquelle fait face la ville de Boké et la situation du marché central de Goreye avant d’interpeller le président de la transition « nos enfants sont là il ne travaillent pas alors qu’il y a plusieurs entreprises minières qui cohabitent avec nous, aujourd’hui tout le monde est malade avec l’effet de la poussière, ils doivent nous indemniser. La situation du marché central de Goreye depuis qu’il a été démoli ça n’a pas permis à d’autres femmes de se rétablir économiquement, il n’y a pas de place dans les autres marchés, nous demandons à Mamadi Doumbouya de nous aider » lance-t-elle.
A noter que cette journée d’assise qui concerne la commune urbaine a connu moins la participation des jeunes.
Seydouba Bangoura 620 236 416