Le manque d’électricité et de machines à coudre, le désistement à mi-parcours des jeunes filles en apprentissage et le non paiement du personnel encadreur sont entre autres, quelques difficultés auxquelles le centre d’autonomisation des femmes de Kankan reste de nos jours confronté. C’est en 1970, que la ville de Nabaya a connu son premier centre d’autonomisation des filles, construit par Hadja André Touré l’épouse de feu Président Ahmed Sékou Touré.
« C’était le centre d’autonomisation des filles mais aujourd’hui c’est le centre d’autonomisation des femmes. Mais ce centre reste confronté à d’énormes difficultés notamment au manque d’électricité, des machines à coudre et autres matériels logistiques par les jeunes filles qui se trouvent dans notre centre » explique Jeanne Koné directrice dudit centre.
La directrice du centre d’autonomisation des femmes de Kankan, lance un appel pressant aux autorités « nous demandons au gouvernement de nous aider afin de doter ce centre à des matériels de travail et autres, notamment des machines, l’électricité, la prise en charge du personnel et achats des ordinateurs » sollicite-t-elle.
En attendant, dame Jeanne Koné et son équipe s’efforcent tant bien que mal pour donner la formation à leurs disciples.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine.com