Clôture ce jeudi 12 mai 2022 à Conakry, de l’atelier de validation et de vulgarisation du code de bonne conduite des journalistes en république de Guinée. Initiée par la Haute Autorité de la Communication HAC en collaboration avec le PNUD et Search For Common Ground, ces deux journées de concertation ont connu la présence des Hommes de médias issus des différentes associations de presse, des cadres du ministère de la communication et de l’information, de ceux de la HAC et des médias publics.
Cette rencontre a permis aux participants de mieux appréhender la responsabilité du journaliste et les lois sur la liberté de la presse surtout en cette période de transition. Au terme de cet atelier, les bénéficiaires ont formulé des recommandations à la HAC.
« Lois actuelles L002 et L010 soient amandées, la relance de l’organe auto régulation des médias et la publication de la loi sur l’accès l’information publique au journal officiel de la république ; la démultiplication des journées d’ateliers avec le procureur général près de la cour d’appel de Conakry et d’autres personnes ressources afin de mieux outiller et protéger le journaliste. Nous vous invitons particulièrement la HAC, de poursuivre la distribution de code à tous les journalistes du pays et continuer l’accès des cartes professionnelles de presse aux autres journalistes. Nous vous promettons dorénavant dans l’exercice de notre métier d’observer ce code de bonne conduite de notre métier » dit Joseph Siba Guilavogui au nom des participants.
D’une oreille attentive, Boubacar Yassine Diallo président de la HAC prend en compte les recommandations qui ont été faites « je vous rassure déjà qu’à compter du lundi, ce code en version électronique arrivera à chaque journaliste détenteur de la carte professionnelle délivrée par la HAC. La version physique sera délivrée au sein des rédactions et directions des organes médias » promet-il.
Concernant la production de la carte professionnelle de presse, il garantit également que cette opération se poursuivra « c’est une société sud-africaine qui confectionnait ces cartes, nous pouvons les reproduire mais la vignette ne se trouve pas ici et nous sommes en train de renégocier le marché avec la même société et je suis convaincu que la reprise sera effective. Pendant ce temps, tous les journalistes peuvent se faire enrôler à la HAC au niveau de notre base de données. En ce qui concerne les journalistes exerçant à l’intérieur du pays, dont les cartes sont déjà disponibles je voudrais annoncer que très rapidement les missions composées de commissaires seront à l’intérieur du pays pour faire le monitoring et ensuite pour remettre les cartes aux ayants droit » annonce-t-il.
Pour la demande pressante de formation, Boubacar Yassine Diallo indique que la HAC sera l’ambassadrice auprès des institutions qui financent ce genre de séminaire de perfectionnement. Il a aussi au nom de ses collègues commissaires, encouragé les patrons et associations de presse d’organiser également des séminaires qui font partie de leurs attributions.
Hasso Bah