La hausse du prix des produits pétroliers à la pompe fait des inquiets dans la préfecture de Boké. Depuis l’annonce de cette décision, la mesure est directement appliquée par les stations-services de la commune urbaine. Aucune disposition n’était prise par les syndicats des transporteurs et mécanique générale de Boké, alors que la majorité des chauffeurs avaient garé en attente d’un consensus. Conséquence, des altercations entre usagers et chauffeurs sont déjà enregistrées.
Dans la commune urbaine de Boké, les stations-services n’ont pas tardé à exécuter cette nouvelle tarification même si la plupart étaient non fonctionnelles ce matin du mercredi 1er juin 2022. Cette hausse des prix du carburant a affecté la mobilité des citoyens, car presque tous les chauffeurs ont garé leurs véhicules en attente d’un consensus sur les tarifs à appliquer désormais. Malheureusement, à la gare routière, les syndicats des transporteurs et mécanique générale n’ont pris aucune mesure pour l’instant a laissé entendre un des responsables rencontré dans leur bureau à 400 bâtiments.
L’augmentation que connait désormais le prix du litre à la pompe pourrait avoir des conséquences sur la vie des citoyens à plusieurs niveaux. Mariam Camara une diplômée désapprouve cette démarche du gouvernement « le CNRD doit penser à la vie du pauvre petit guinéen qui vit le jour le jour. Nous n’apprécions pas cette démarche, déjà le prix du transport a augmenté sans attendre le syndicat, le panier de la ménagère était affecté et va être doublé davantage, nous risquons de vivre une manifestation, chose que nous ne souhaitons pas » a-t-elle mentionné.
Plusieurs jeunes conducteurs de taxi moto de la commune urbaine ont procédé à une augmentation sur les différents tronçons qu’il parcourent à la surprise générale de quelques personnes pendant leur déplacement. A quelques mètres seulement, un conducteur et une passagère sont à couteau tiré, Mariam Sacko vient de découvrir que le transport a doublé « je suis native d’ici, le transport Goreye-Baralandé ce n’est pas à 4.000 GNF. Je ne peux pas payer ça » a substantiellement dénoncé la dame pendant leur dispute.
La plupart des stations de la commune urbaine étaient fermées. Le litre est vendu à 13 mille GNF au marché noir et 14 mille GNF par endroit.
Seydouba Bangoura 620 236 416