Dans un communiqué rendu public le 13 août 2022 sur les ondes de la télévision nationale, les bourses d’entretiens des étudiants guinéens sont revues à la hausse. Désormais, elle est fixée comme suit.
1ère année: 100.000 francs guinéens
2ème année: 200.000 francs guinéens
3ème année: 300.000 francs guinéens
4ème année: 400.000 francs guinéens
5ème année, 6ème et 7ème année c’est à dire Bac +5, 6 et 7: 500.000 francs guinéens.
Cette décision du président de la transition Colonel Mamadi Doumbouya, rentrera en vigueur dès la rentrée universitaire prochaine de 2022-2023 pour les étudiants guinéens issus des universités et institutions d’enseignements supérieurs publics du pays. A l’institut supérieur des mines et géologie de Boké, la nouvelle est bien accueillie par certaines étudiantes qui se sont exprimées ce mardi 16 août 2022 au micro du correspondant régional d’actualitefeminine.com.
Cette revalorisation des pécules va sans doute améliorer certains besoins des étudiants tels que le transport, l’hébergement et l’achat des brochures. Yakoye Zoumanigui étudiante en licence 4 géologie à Boké salue vivement cette annonce « je dirai que c’est une bonne nouvelle qui va à l’endroit de nos frères car nous sommes en phase de terminer notre cycle universitaire, je ne pense pas si je suis concernée mais néanmoins c’est une initiative qu’on doit féliciter. En dehors de ça, je souhaiterais que la ministre continue à toujours assister les étudiants même si les bourses sont là » souhaite-elle.
Même sentiment chez Aissatou Diallo, également étudiante en géologie et exploitation minière « c’est une nouvelle vraiment surprenante mais qui est une bonne nouvelle connaissant les conditions de vie des étudiants en Guinée. L’amélioration de ces bourses d’entretiens est venue au bon moment puisque depuis au temps de Conté, nous bénéficions les mêmes montants, il n’y a eu aucun changement. Cela fait 22 ans mes frères ont quitté l’université, si à notre temps il y a eu une augmentation dès la première année, comparativement à ce qu’on prenait avant, je crois que c’est passable » se réjouit-elle.
Les étudiants de l’ISMGB plaident toujours à l’État, de penser à mettre suffisamment des campus en place, ce qui va améliorer leurs conditions de vie précaires et favoriser leurs études.
Seydouba Bangoura 620 236 416