Les rideaux sont tombés ce samedi 15 octobre sur la deuxième édition du forum de la jeune fille guinéenne (FJFG), organisée par le club des jeunes filles Leaders de Guinée (CJFLG). Entamé le vendredi 14 octobre 2022 à Conakry sous le thème « violences sexuelles en Guinée, quelles issues ?« , durant deux jours, des jeunes filles, des acteurs multi-sectoriels évoluant dans la protection des droits de la jeune fille, ont autour des panels de discussion partagé des expériences afin de réduire le taux de violence basée sur le genre notamment les violences sexuelles.
Mouhary Diallo responsable programme du club revient sur le déroulement de cette activité <<depuis hier il y a eu plusieurs panels, plusieurs sessions qui ont porté non seulement sur les droits de la jeune fille de façon spécifique concernant la justice, mais avec d’autres intervenants dans les domaines de la médecine, communautaire, les associations de la société civile. On s’est partagé l’expérience de savoir comment en Guinée on peut réduire considérablement le taux de violence basée sur le genre notamment de violence sexuelle, qui a connu une grande ascension de 2013 jusqu’à nos jours>>, a-t-elle expliqué.
Poursuivant, elle précise que cette autre édition a été plus qu’une réussite << on a pu mobiliser plus de 200 personnes autour des questions de violence sexuelle. Et on a pu avoir plus de 50 acteurs qui évoluent dans la chaîne de protection des droits de la jeune fille. On espère que les recommandations tirées de ce forum seront mises en œuvre pour que l’année prochaine nous soyons avec moins de cas de violence sexuelle en Guinée>>, a notifié Mouhary Diallo.
Présent à cet événement, Me Billy 1 Keita avocat au barreau de Guinée et chef de cabinet au ministère de la justice et des droits de l’homme, suggère aux organisatrices un mémorandum pour la pérennisation de leur combat <<du côté des autorités judiciaires, je vous avoue qu’un juge ne s’amuse pas avec un dossier de viol, des attouchements qu’on appelle excitation de mineur à la débauche(…). Et le ministère de la justice et des droits de l’homme a laissé un chemin très ouvert pour les panélistes à saisir le département d’un mémorandum. Les propositions vont être faites dans ce mémorandum, lesquelles propositions seront examinées et utiles sera retenu pour le bien-être de cette initiative>>, a-t-il rassuré.
Il faut signaler qu’autre recommandation de cette édition, est la mise en place d’une coalition de toutes les personnes, institutions et département qui défendent les droits de la jeune fille en république de Guinée.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com