Les femmes du marché central de Kolaboui cohabitent désormais avec les ordures. La municipalité qui devrait s’occuper de la gestion des déchets est malheureusement dissoute depuis trois mois pour des raisons de mauvaise gestion et de malversations financières. Le secrétaire général qui assure le rôle du maire évoque aussi un manque de moyens pour agir. Cette situation inquiète les vendeuses et les femmes leaders de la localité et sollicitent l’aide de l’Etat.
Les ordures gagnent du terrain dans le plus grand marché de la sous-préfecture de Kolaboui. Très malheureusement la gestion des déchets dans ce centre de négoce reste un véritable défi pour la municipalité qui visiblement n’affiche aucune politique pour lutter contre l’insalubrité dans cet espace de vente. Les femmes de la localité en grande partie ont comme activité principale le commerce et passent tout leur quotidien dans l’unique marché situé au cœur de la sous-préfecture de Kolaboui. Mais très malheureusement la vie de ces femmes et les acheteurs est en danger face à leur cohabitation avec les ordures, ce qui n’est pas sans risques pour leur santé.
Fatou Dabo présidente des femmes sollicite de l’aide « ils n’ont qu’à nous aider à prendre des dispositions contre les ordures, si nous avons les poubelles et les camions pour transporter ces ordures ce serait très bon pour nous » a-t-elle demandé.
Au marché central de Kolaboui, les femmes étalagistes sont les plus nombreuses. Malgré ces conditions salubres, les légumes, les poissons et autres aliments destinés à la consommation sont exposés à même le sol. C’est dans ces conditions déplorables que les citoyens viennent se procurer des condiments. Mariam Fofana citoyenne exprime ses regrets « A Kolaboui nous n’avons pas de marché, le marché central là est désormais plus petit pour nous, il est complètement encombré par des maisons et des boutiques, le hangar ne peut plus contenir tout le monde surtout quand il s’agit le jour du marché hebdomadaire les dimanches. Qu’il nous aide à faire fonctionner le nouveau marché qui est déjà construit » lance-t-elle.
Par ailleurs les femmes dénoncent l’incapacité des autorités locales face à l’assainissement du marché de Kolaboui, surtout qu’elles payent régulièrement les taxes journalières. Une taxe dont elles ignorent la destination.
Seydouba Bangoura 620 236 416