En cette période de la saison sèche, l’eau potable commence à se faire rare dans les robinets de plusieurs quartiers de la commune urbaine de Kankan. Une situation qui inquiète certaines mères de famille de la place.
Au quartier Dalako, les puits ne sont plus fonctionnels. L’eau manque et les femmes de cette localité sont obligées de parcourir des kilomètres pour l’obtention de l’eau potable. Une situation qui préoccupe dame Kandé Touré qui explique son calvaire.
« Franchement, en ce moment nos puits tarissent rapidement, chaque matin je suis obligée d’aller chercher de l’eau potable plus loin de ma concession, le robinet ne marche presque pas. Mais ce qui est vrai, à chaque saison sèche, c’est comme ça, la souffrance pour avoir de l’eau potable. C’est insoutenable » déplore la mère de famille.
Dans ces quartiers, le regard est rivé vers les forages. Toutefois certains sont inopérants comme l’indique Fatoumata Sangaré une autre mère de famille.
« On ne connaît même pas ce qu’on appelle le robinet c’est avec les forages nous puisons de l’eau, mais actuellement certains ne marchent presque pas dans notre quartier. Si Dieu pouvait nous aider afin que les choses changent ça pourrait alléger nos souffrances » larmoie-t-elle.
Désemparées, ces femmes lancent une invite aux autorités actuelles en ces termes.
« Nous demandons l’implication personnelle du Président de la transition colonel Mamadi Doumbouya pour qu’il puisse faire quelque chose afin qu’on ait de l’eau potable. Je demande aux autorités actuelles de nous construire au moins plusieurs forages pour diminuer la problématique de l’eau potable à Kankan » ont-elles lancé.
Notre rédaction a interrogé le 1er responsable de la Société des Eaux de Guinée (SEG) de Kankan sur cette problématique. Il a fait savoir qu’une équipe de la direction nationale de la SEG séjourne en ce moment dans la préfecture de Kankan pour balayer ce problème d’eau potable. Il a par la suite annoncé que plusieurs forages seront branchés les jours à venir à la centrale de la SEG pour approvisionner la ville en cette denrée indispensable à la vie.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine.com