Une jeune fille de 15 ans aurait été victime viol, de défloration, d’avortement et au placement d’un implant par un artiste guinéen. Ce dossier a été déballé ce mardi 10 janvier chez nos confrères des grandes Gueules d’espace Fm où Marie Gomez, Directrice générale de l’Office de protection du genre de l’enfance et des mœurs (OPROGEM), a apporté des précisions.
<<En ce qui concerne ce cas précis de viol, nous avons été saisis à l’anonymat et nous avons pu avoir le contact de la maman biologique de la victime. Moi en personne je l’ai appelé, nous avons échangé, elle m’a dit son enfant a été victime de viol par un artiste du nom de Ans-t crazy et que ce dernier a amené son enfant lui faire avorter dans une clinique. Et maintenant qu’elle est inquiète parce que l’enfant a promis de se suicider le jour où le problème sera sur la place publique. Je l’ai rassuré et je l’ai orienté vers la médecine légale pour ne pas que les preuves disparaissent. Parce que, d’un côté j’ai appris le viol, vu son âge de minorité 15 ans, mais aussi j’ai appris un cas d’avortement et le placement d’un implant chez la fille pour pouvoir la préserver ou l’empêcher de contracter une grossesse. Donc il y a ces différentes infractions qui sont alignées(…)>>, a-t-elle fait savoir.
Poursuivant, la Directrice générale de L’OPROGEM dénonce la volonté de la famille de la victime d’étouffer cette affaire dans l’œuf: <<quelques temps après, je lui ai rappelée (la maman de la victime NDLR), elle me dit non j’ai fini l’hôpital, le médecin légiste m’a remis le rapport médical légal, mais je m’en vais vers Lambandji dans une clinique, parce qu’il m’a demandé de faire d’autres examens pour la victime (…). Le lendemain j’ai rappelé la maman elle me dit qu’elle est en route jusqu’aujourd’hui je ne l’ai plus revu. Et dès qu’elle a su que c’était L’OPROGEM, elle a dit je vous rappelle elle ne nous a plus rappelé>>, a indiqué Marie Gomez.
Sur la question de savoir si sa Direction est rentrée en contact avec la médecine légale elle répond en ces termes: <<Je n’ai pas contacté la médecine légale, mais plutôt Kadiatou Konaté la présidente du club des jeunes filles Leaders de Guinée, je lui demandé d’aller voir la médecine légale pour avoir le desiderata du rapport médical de la médecine légale>> conclut-elle.
Il faut rappeler que le mis en cause avait dénoncé en 2021 dans l’un de ses sons le viol intitulé ’’Stop au Viol’’
Affaire à suivre
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