A Lelouma, de nombreuses femmes sont organisées en groupement et évoluent dans le maraichage. Mais aux dire de certaines d’entre elles, leurs activités dans les villages sont confrontées à d’énormes difficultés. Elles tendent la main aux autorités et aux bonnes volontés pour les accompagner afin de moderniser leur travail.
Elles sont nombreuses ces femmes qui se sont regroupées en groupement pour faire le maraichage. Interrogée, dame Aïssatou Diallo membre d’un groupement féminin explique d’où est venue l’idée pour elles de s’organiser « nous avons créé un groupement depuis 2021, notre objectif est de fédérer nos efforts pour contribuer au développement local. Notre groupement évolue dans le maraichage. On produit du piment, du gombo de l’oignon et de la tomate. Nous sommes actuellement au nombre de 25 et pendant cette saison, on travaille tous les jours en des sous groupes » indique-t-elle.
Toutefois, ce groupement rencontre des difficultés précise dame Aïssatou « nous sommes en manque d’eau. Cela fait que notre capacité de production est très limitée. Ensuite, nous avons le manque d’engrais, d’herbicides et des intrants agricoles. Il y a également la dégradation des pistes rurales et le manque d’un pont entre les sous-préfectures de Lisan et Manda Saran. Un sac d’engrais est vendu à 400 mille GNF chez nous ici » déplore-t-elle.
Au nom des membres de son groupement, Aïssatou Diallo invite l’État à leur venir en aide.
Alpha Moussa Dieng