À l’occasion de la cérémonie de lancement du programme d’appui à la transition et aux processus électoraux en république tenue la semaine dernière à Conakry, la porte-parole du cadre de concertation des filles et des femmes des partis politiques a orienté les décideurs nationaux et internationaux présents à cette rencontre sur la marginalisation des femmes au sein des partis politiques.
Selon Hadja Ousmane Diallo, les femmes sont utilisées à la mobilisation dans les partis politiques, mais ne sont jamais mises à la tête des listes nominatives aux élections.
<<les filles et femmes représentent 52% de la population en Guinée. Mais nous sommes toujours marginalisées, par conséquent minoritaires dans les instances de prise de décision. Au sein des partis politiques les femmes servent à l’animation et à l’implantation des partis dans les localités, mais ne sont jamais mises en avant dans l’établissement des listes nominatives aux élections. Encore moins dans la mise en place d’activités génératrices de revenu, qui leurs permettraient à coup sûr de s’épanouir>>, a-t-elle fait savoir.
Pour remédier à ces insuffisances, Hadja Ousmane fait des recommandations <<nous avons besoin d’accompagnement afin d’atteindre nos objectifs. Qui ne sont que 50% au moins de chefs de quartier, de conseils communaux, de maires et de députés à l’assemblée nationale et aux finances à la magistrature suprême>>, a lancé la porte-parole du CCFFPP.
Cette cérémonie qui a donné l’opportunité à Madame Hadja Ousmane Diallo d’interpeller les décideurs, a pour objectif d’appuyer le processus de transition et les processus électoraux.
Soumah Naby 666-144-250