La commission Nationale des Femmes travailleuses de Guinée et les autres Actrices de la société civile ont entamé le mois mars par un plaidoyer auprès du gouvernement guinéen pour la ratification de la convention 190 de l’organisation internationale du travail (OIT). Interrogée par notre rédaction sur la nécessité de cette convention, madame Doukouré Asmaou Bah, secrétaire générale du syndicat national des employés de maison de Guinée et présidente du réseau africain des travailleurs domestiques a indiqué qu’elle mettra les travailleurs à l’abri des violences et des harcèlements.
<<Nous avons décidé d’ouvrir ce mois de mars par un plaidoyer, demander aux autorités compétentes de nous aider et de nous accompagner dans nos luttes pour que la violence sur toutes ses formes cesse dans notre Pays. Parce que vous avez suivi les images elles sont très atroces, osons dénoncer, si on ne dénonce pas, si on n’applique pas la loi pour punir les bourreaux ça ne peut pas marcher>>, à tout d’abord fait savoir.
Poursuivant la syndicaliste a expliqué l’importance de la convention 190 <<la convention 190, c’est une convention adoptée par les Pays membres de l’OIT qui a été votée et adoptée lors de la centième assise de l’organisation internationale du travail en 2019. Cette convention elle est relative aux harcèlements et violences en milieu du travail. Donc nous avons fait des plaidoyers pour que la Guinée ratifie cette convention, parce que cette convention va protéger tous les travailleurs de Guinée dans tous les secteurs pour que ces travailleurs soient à l’abri des violences et des harcèlements sur toutes ses formes. C’est pourquoi nous portons haut et fort ce flambeau pour que la Guinée soit parmi les premiers Pays à ratifier cette convention et nous disons non à cet harcèlement et à la violence sur toutes ses formes>>, a sollicité Asmaou Bah.
À l’occasion du mois de la femme, Dame Asmaou a invité la couche féminine à l’union afin de lutter contre les violences faites aux femmes.
Hawadine Diallo