Le 08 mars de chaque année est consacré à la journée internationale des droits de la femme. Les femmes de Guinée à l’instar des autres pays du monde célèbrent cette journée ce mercredi 8 mars sous le thème « Pour un monde digital inclusif, innovation et technologie pour l’égalité des sexes ».
A Kankan, cette journée internationale a connu une forte mobilisation de toutes les couches féminines, notamment des femmes journalistes pour donner un élan particulier à cette célébration.
Fatoumata Diawara, journaliste à la radio Milo FM de Kankan, exprime son sentiment vis-à-vis de cette journée « tout le mois de mars est dédié à la femme, le 08 mars spécifique donc nous ne pouvons pas nous mettre à l’écart de cette fête parce que c’est la fête de toutes les femmes, avant tout nous sommes des femmes et journalistes. Notre présence aujourd’hui c’est pour montrer à la population guinéenne et à la population de Kankan, que les femmes journalistes sont toujours avec les autres femmes. Nous sommes là pour les soutenir, nous sommes là pour défendre leur droit et devoir parce que souvent les femmes sont marginalisées, les femmes sont négligées mais on se dit que si nous venons ici, on peut montrer aux autres femmes que tout ce que l’homme peut faire la femme peut le faire. Nous souhaitons bonne fête à toutes les femmes » a-t-elle dit.
De son côté, Fanta Kaba commerçante met l’occasion à profit pour expliquer les difficultés auxquelles, elles sont confrontées.
« Aujourd’hui les femmes souffrent énormément en Guinée, d’abord le panier de la ménagère devient de plus en plus difficile dans le marché, les violences conjugales aussi sont énormes. A chaque fois, nous sommes victimes de ça dans la famille. Il faudra que les choses changent maintenant pour le bonheur des femmes » interpelle-t-elle.
Il faut rappeler que, c’est la place des martyrs de Kankan qui servi de cadre à cette célébration de la journée internationale des droits de la femme, sous l’égide de madame la ministre de l’information et de la communication en présence de toutes les autorités locales.
Facely Sanoh depuis Kankan pour actualitefeminine.com