Malgré les recommandations faites par les autorités en place sur la baisse du prix des denrées alimentaires de premières nécessités à travers le pays, aucune amélioration n’est constatée dans les marchés de la commune urbaine de Boké. Dans les différents marchés de la préfecture, les acheteurs ainsi que les vendeuses et détaillantes reconnaissent que les prix sont toujours intacts. A quelques heures du début du ramadan, les citoyens de la localité appellent le gouvernement à mieux s’impliquer pour les soulager.
A quelques heures du début du ramadan, le constat très malheureusement ce mercredi 22 mars 2023 dans les grands marchés de la préfecture de Boké est inquiétant. Le prix des produits de première nécessité n’ont connu jusque-là aucune baisse. Cette situation devient une préoccupation pour les citoyens surtout en ce moment de contexte économique difficile.
Fatoumata Sankon vendeuse détaillante de sucre au marché hangar fait le récapitulatif des prix « rien n’a changé au marché, nous achetons un sac de sucre à 385 mille, le kilo à 9 mille, un sac du riz Bangladesh à 390 mille, le kilo à 6.500, le sac de riz Ciao à 275 mille, le kilo à 6 mille» affirme-t-elle.
Aminata Camara une femme au foyer rencontrée au marché hangar a exprimé sa déception sur cette augmentation du prix des denrées à l’approche de chaque ramadan « tous ceux ou celles qui amènent les produits au marché ici augmentent les prix à l’approche du ramadan, par ailleurs on cherche à avoir les bénédictions de Dieu mais en Guinée c’est tout le contraire» s’indigne-t-elle.
Au marché de Tamakene, Mariam Camara venue acheter des condiments, évoque elle aussi les mêmes réalités sur les différents prix. La jeune dame, lance un appel au président de la transition « il y a beaucoup de pauvres chez nous, c’est pourquoi j’appelle le président de la transition à nous aider, de revoir les prix à la baisse au moins pour ce mois de ramadan » lance-t-elle.
Malgré l’interdiction d’exportation des produits locaux tels que des céréales, le poisson et des tubercules, la population a du mal à obtenir ces denrées alimentaires.
Seydouba Bangoura 620 236 416