A l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail ce 1er mai, la secrétaire générale du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée s’est exprimé sur la situation des enseignants contractuels qui tardent à être pris à la fonction publique.
Tout d’abord Dame Kadiatou a fait le point sur le rôle régalien de la centrale syndicale <<Chaque année ou tous les ans nous avons le devoir à l’endroit de nos travailleurs de déposer une plate-forme revendicative dans laquelle nous avons les préoccupations des uns et des autres. Je veux parler des travailleurs de la fonction publique, les travailleurs qui évoluent dans le privé, ceux qui évoluent dans le secteur mixte et même dans l’économie informelle plus les travailleurs retraités>> a-t-elle dit.
Abordant la situation des enseignants contractuels elle évoque le non respect du protocole d’accord de 2022.
<<par rapport aux enseignants contractuels c’est avec le cœur serré que j’en parle parce que les closes sur lesquelles on s’était entendus avec le gouvernement, avec le protocole d’accord que nous avons signé en 2022, un des points relatif à cette plate-forme revendicative il était question d’engager ces enseignants contractuels. Ce sont des jeunes qui sont sur le terrain depuis 5 ans, 6 ans, 7 ans>>, a déploré Kadiatou Bah.
Dans ses explications, la syndicaliste à soulevé quelques difficultés que sa structure rencontre « d’abord, on enlève sous la tutelle du Ministère de l’Éducation on envoie au niveau du ministère de l’administration du territoire. Tout cela, nous avons compris du gouvernement c’était une manière de nous aider à ce que ces jeunes soient pris en tant que contractuels. Imaginez, des jeunes qui ont abandonné leurs familles, leurs enfants, à Conakry, des jeunes qui évoluaient dans les écoles privées à Conakry et aux alentours de Conakry qui ont tout abandonné et qui sont allés jusque dans les confins de la Guinée en quête d’être engagé à la fonction publique, ne serait-ce que leur dur labeur, ils ne sont pas en mesure de les payer les six (6) mois de salaire. C’est décevant>>, s’est indignée Kadiatou Bah.
Cette syndicaliste sollicite aux autorités de la transition de régulariser la situation de ces enseignants.
Soumah Naby 666-144-250