Ces propos viennent de Aminata Pilimini Diallo, journaliste-animatrice, fondatrice du site actu-elle.info, secrétaire générale des Amazones de la presse guinéenne à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai dernier. Dans cet entretien avec notre rédaction ce lundi 8 mai 2023 la féministe admet la liberté de la presse mais par contre elle remet en cause le respect des journalistes dans l’exercice de leur métier.
<<je ne dirai pas que la presse n’est pas libre en Guinée mais elle n’est pas respectée et certains journalistes eux aussi ne sont pas respectables. Tu peux aller à des activités tu te présentes en tant que journaliste on te parle mal, on te violente, on te rejette>>, dénonce-t-elle.
En ce qui concerne l’accès à l’information en Guinée, elle précise en ces termes: << c’est parfois très facile à avoir certains sujets, mais des sujets sensibles, des sujets qui fâchent ou les sujets qui ressortent la corruption, les malversations c’est très difficile d’avoir accès à ces informations>>, a indiqué Aminata Pilimini Diallo.
Abordant le droit des femmes dans l’exercice du métier de journalisme, la secrétaire générale des Amazones de la presse déplore l’harcèlement que subit des filles dans les différentes rédactions <<le droit des femmes journalistes dans les médias c’est à déplorer. Beaucoup de filles journalistes se voient harcelées par leurs patrons, leurs collègues quand elles viennent chercher du stage>>, déplore-t-elle.
Il faut rappeler que c’est l’Assemblée générale des Nations-Unies qui a proclamé le 3 mai Journée mondiale de liberté de la presse. Une Journée qui permet aux hommes de médias de faire une mise au point de leurs conditions de travailleurs.
Soumah Naby 666-144-250