A Boké, la manifestation projetée par les forces vives de Guinée dans le grand Conakry et à l’intérieur du pays qui démarre ce mercredi 10 mai 2023 fait des inquiétudes dans la préfecture. Ce mardi 9 mai 2023 plusieurs citoyennes ont réagi à cette décision des forces vives de de Guinée FVG.
C’est une manifestation annoncée depuis le 03 mai 2023 par les forces vives de Guinée (FVG), constitué avec le front national pour la défense de la constitution FNDC, le forum des forces politiques FFP, le forum des forces sociales de guinée FFSG, l’alliance nationale pour l’alternance démocratique ANAD, qui projettent de faire une série de manifestations dans le grand Conakry et dans l’ensemble des villes de l’intérieur du pays, les 10, 11, 17, 18, 24 et 25 mai 2023. Ce mardi l’inquiétude est grandissante chez les citoyennes dans la préfecture de Boké. Mariam Bah enseignante de profession fait part des propositions « on ne devrait pas empêcher les structures de société civile et les leaders politiques, s’ils veulent le vrai dialogue il faut libérer les détenus politiques, approcher les opposants et faire le dialogue » propose-t-elle.
Très inquiète cette autre femme sous anonymat appelle au respect du dialogue « c’est de toujours préserver la paix, c’est l’intérêt de tous les citoyens, ce n’est pas le moment d’organiser les manifestations, qu’ils se retrouvent autour de la table pour trouver une solution, il faut qu’il y ait un consensus à cette crise, aux forces vives de se patienter parce que les manifestations ne nous amèneront nulle part » a-t-elle dit.
Hasssanatou Diallo qui fait le commerce dans la commune urbaine de Boké affiche aussi son inquiétude face à cette manifestation surtout quant aux dégâts que cela pourrait enregistrer « nous sommes dans l’inquiétude parce que cette fois-ci on apprend que les villes de l’intérieur sont aussi concernées, alors ça ne nous arrange pas parce que ça pourrait enregistrer des pertes et faire des dégâts mais aussi nos activités seront sérieusement impactées, nous souhaitons vraiment qu’ils sursoient à leurs manifestations » sollicite-t-elle.
Il faut préciser que cette décision des forces vives de Guinée fait suite à l’échec dans la médiation des leaders religieux avec le CNRD (comité national du rassemblement pour le développement).
Seydouba Bangoura 620 236 416