En prélude à l’ouverture du débat d’orientation constitutionnel prévue du 15 au 30 mai 2023, le conseil National de la transition (CNT) sous l’égide de Dr Dansa Kourouma a animé une conférence de presse ce samedi 13 mai, dans la salle du 28 septembre au palais du peuple. Cette conférence s’inscrit dans la logique d’informer les hommes de média sur le déroulement de ce débat d’orientation.
Selon Fanta Conté, secrétaire parlementaire, L’objectif de ce débat d’orientation est d’avoir des idées auprès des acteurs politiques sur le contenu de la nouvelle constitution.
<<L’objectif pour nous est de donner la parole aux acteurs afin de recueillir des orientations claires pour ce que doit être le contenu de cette nouvelle constitution. Le résultat final c’est d’avoir une constitution qui reflète la contribution de toutes les composantes de la Nation guinéenne>>, a-t-elle fait savoir.
Pour atteindre cet objectif, les thèmes de référence sont mis en place: <<Pour arriver à ce résultat nous avons défini une méthodologie de travail qui reposait sur deux (2) étapes principales. La première étape que nous avons appelé la phase préparatoire consistait pour nous à concevoir des outils ou des documents que nous avons envoyé à tous les acteurs que nous avons listé. Donc ces documents nous avons des thèmes de référence qui ont été élaborés et validés au niveau du CNT. Au-delà du thème de référence nous avons également travaillé sur les différents points sur lesquels nous voulons la contribution des acteurs. L’objectif est que ces acteurs aient une visibilité claire à ce que nous attendons d’eux en terme de contribution par rapport à cette nouvelle constitution>> a rassuré Fanta Conté.
Sur les thématiques qui seront abordées courant le débat elle indique: << en point 1 la souveraineté. Nous voulons avoir leurs avis sur la forme de l’État. L’État unitaire, l’État fédéral, la régionalisation avec plus d’autonomie, la séparation et la collaboration des pouvoirs. En point deux nous avons parlé du statut des langues. Est-ce qu’il faut maintenir le statu quo c’est-à-dire avoir le Français comme langue officielle, l’officialisation des langues nationales. Le troisième point c’est les intangibilités constitutionnelles. Donc limitation du pouvoir, le recours au référendum, l’impossibilité de modification intégrale de la constitution… Et en point quatre (4) nous avons parlé des sanctions politiques contre le changement constitutionnel>> a-t-elle dressé.
Quant à Dr Dansa Kourouma président du CNT, il a étalé les dix (10) étapes de l’élaboration de la nouvelle constitution.
Hawadine Diallo