La mutilation génitale féminine fait partie des violences faites aux enfants les plus récurrentes dans la préfecture de Coyah. Interrogé sur ce sujet, le juge pour enfants auprès du tribunal de première instance de cette préfecture s’est prononcé sur les violences faites aux enfants. Sans donner des chiffres exacts, Forè Camara a fait savoir que des infractions faites aux enfants portées à la connaissance du tribunal ont fait l’objet du jugement assorti d’une peine.
<<depuis ma mutation en 2022 au tribunal de première instance de Coyah, j’ai été désigné par le président de tribunal pour assurer les questions d’enfance au tribunal. Depuis cette nomination, nous sommes en train de fournir des efforts pour éviter que les enfants soient confrontés par certaines violences y compris les mutilations génitales féminines. Quand vous regardez les dispositions du code de l’enfant et code pénal notamment son article 268, il est dit que le fait d’atteindre à l’intégrité physique par le moyen que ça soit l’excision ou d’autres moyens il est réprimé par le code pénal. Donc c’est pourquoi nous tenons informer la population sur l’enjeu de ce fléau, les informer que toutes ces infractions doivent être portées à la connaissance du parquet de Coyah pour que les poursuites soient engagées et que le juge compétant soit saisi pour juger cette affaire>>, a tout d’abord expliqué le juge.
Abordant les statistiques liées à cette violence, il indique: <<Je ne peux pas donner des chiffres mais ce qui est clair il y a des infractions dont les enfants sont victimes qui ont été portées à la connaissance du tribunal et qui ont fait l’objet du jugement>>, précise Forè Camara.
À signaler que les mutilations génitales féminines constituent une infraction à la loi pénale en République de Guinée.
Soumah Naby 666-144-250