A Kolaboui le marché de Mansalia un secteur relevant de la commune rurale n’est plus opérationnel depuis plusieurs années. Le lieu sert désormais à la réception des hôtes et des activités de jeunesse. Les femmes de la localité parlent plutôt d’un manque de magasin et d’un fonds de commerce comme les raisons de sa fermeture. Elles lancent un appel aux entreprises minières et l’État de leur venir en aide.
Le marché du secteur de Mansalia situé dans la sous-préfecture de Kolaboui est un don des entreprises minières évoluant en consortium dans la préfecture de Boké depuis 2020. Remis à la communauté, le marché de Mansalia n’a connu qu’un court moment de vente avec les femmes de la localité avant d’être stoppé aussitôt par manque de clientèle disent-elles comme l’indique Aminata Camara présidente des femmes de Mansalia « Dès l’inauguration de notre marché nous avons aussitôt commencé à revendre, mais par manque de clientèle personne ne vient vendre maintenant, notre seul problème c’est du fait que nous n’avons pas les magasins et nous n’avons pas un fonds de commerce pour faire fonctionner notre marché. Nous avons fait beaucoup de démarches avec notre chef secteur auprès des entreprises minières pour nous aider à avoir des magasins, parce que sans les magasins ce serait difficile que le marché connaisse une affluence et même organiser le marché hebdomadaire mais nous n’avons pas eu gain de cause » s’alarme-t-elle.
Le marché de Mansalia est obtenu grâce aux efforts du chef secteur du village Alhassane Camara. Ce responsable dit avoir multiplié plusieurs démarches auprès des donateurs pour trouver des magasins ce qui pourrait favoriser l’affluence du marché et la fluidité de l’écoulement des produits des vendeuses avant d’appeler l’Etat et les bonnes volontés à aider ces femmes « Les femmes sont là elles veulent travailler dans les potagers mais elles n’ont pas d’argent, parce que c’est dans cette activité qu’elles exercent d’abord et amener dans ce marché pour revendre. Je ne veux pas voir ce marché fermé. Je lance un appel auprès des bonnes volontés, au Président de la transition colonel Mamadi Doumbouya et son gouvernement de penser à ces femmes qui font pitié et la plupart ce sont des veuves » lance-t-il.
Cet édifice public était pourtant un espoir pour la réduction du calvaire des femmes de la localité, mais très malheureusement celles-ci dont la plupart exercent les activités maraîchères sont en manque de moyens pour faire fonctionner ce marché utilisé à d’autres fins.
Seydouba Bangoura 620 236 416