Angeline Keno Yombouno, âgée de 13 ans a été retrouvée morte le dimanche 12 novembre, dans une des toilettes de l’église Paroisse Saint Charles Lwanga de Sonfonia, alors qu’elle y était pour s’acquitter de son obligation religieuse. Des rumeurs font croire que cette fillette a été violée avant d’être tuée, une thèse que le père de la victime rejette.
Rencontré par un de nos reporter dans la concession familiale à Sonfonia dans la commune de Ratoma, David Yombouno a fait savoir que sa fille a été victime d’une crise dans la toilette de l’église.
<< C’est un appel que j’ai reçu pour m’annoncer que ma fille a rendu l’âme, du coup j’ai tout arrêté pour me retourner à la maison, mais pour moi la fille était malade. Une fois sur les lieux j’ai trouvé les autorités mais aussi un médecin qui était avec le corps de ma fille pour déterminer la cause de sa mort, c’est après tout que le médecin nous a fait comprendre que Angeline a fait une crise>> a-t-il précisé avant d’inviter à la retenue:
<<Le corps est à la disposition des autorités pour approfondir les enquêtes donc nous attendons cela, et nous demandons à tout le monde de se ressaisir et suivre la famille et le résultat qui sortira de l’analyse>>, a lancé Davide Yombouno.
Quant à Adeline Koumba Mara, surveillante de la paroisse Saint Charles Lwanga de Sonfonia, elle revient sur les circonstances dans lesquelles la petite a été retrouvée dans les toilettes de sa paroisse: << C’est hier aux environs de 17h, qu’une dame est venue me demander, si je n’ai pas vu sa fille qu’elle a perdu de vue au moment de ma communion. Je lui ai répondu que je n’ai pas vu l’enfant. J’ai cherché à savoir si elle a discuté avec la petite. Mais elle m’a dit que telle n’est pas le cas. Je lui ai demandé de me montrer la photo de l’enfant, mais elle n’avait pas l’image de la fille sur elle. C’est lorsque la mère biologique de la fille est venue j’ai vu la photo mais je ne connais pas la petite. C’est ainsi que la maman de la fille m’a demandé d’ouvrir la porte des toilettes pour voir si sa fille serait là dedans. Alors j’ai pris la clé de la douche des femmes, mais la porte était hermétiquement fermée. J’ai même demandé à la maman d’essayer elle na pas pu, du coup je suis allée chercher des jeunes qui étaient en répétition dans la salle polyvalente, pour qu’ils viennent voir aussi. Un certain Athanase est venu à son tour voir, mais il a fallu qu’il passe par les toilettes des hommes pour accéder de l’autre côté. Dès qu’il a escaladé le mur, il a vu l’enfant dedans et a tout de suite crié que l’enfant a été violée. Nous sommes donc sortis et c’est là que sa maman a commencé à crier. C’est ainsi qu’on a appelé les gens, parce que mon mari n’était pas là. Personnellement je ne suis pas rentrée parce que le mur est haut. On était tous arrêtés vers les toilettes, personne n’était rentrée là où était le corps de la petite. C’est quand l’autorité est arrivée, mais aussi le médecin qu’on a pu casser la porte et on nous a ordonné de sortir de la cour. Mais selon les résultats des premières visites que le médecin a fait, l’enfant a fait une crise>>, a-t-elle expliqué.
À signaler que le corps est mis à la disposition des autorités pour approfondir l’enquête.
Soumah Naby 666-144-250