Le corps d’une fille dont l’identité n’est pas encore révélée au public a été découvert la semaine dernière au quartier Tata dans la commune urbaine de Labé. Selon nos informations la mort de la fille qui était en état de grossesse est intervenue suite à un avortement. Une semaine après, des enquêtes sont déjà ouvertes pour situer les responsabilités et à date l’agent de santé qui a réalisé cet avortement ainsi que le copain de la défunte sont dans les mains des services de sécurité pour des fins d’enquêtes.
La responsable préfectorale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables parlant de cette affaire précise « Nous avons été informés par le commissaire de police de Labé le samedi dernier, le copain de la victime et l’infirmier qui a fait l’avortement ont été auditionnés à la police pendant quelques jours. Et, en début de semaine, ils ont été déférés à la maison centrale de Labé en attendant leurs jugements » a indiqué Hadja Mame Kouyaté qui d’ailleurs soutient que son service ira Jusqu’au bout dans cette affaire.
« Nous allons continuer à suivre l’affaire parce que ce qui s’est passé est inacceptable pour nous. Comment un infirmier peut aller ouvrir chez lui une clinique clandestine pour envoyer des gens à l’abattoir, parce qu’il n’est pas spécialiste pour faire ces genres de pratiques. D’ailleurs l’avortement est interdit par la loi. La justice fera son travail » a fait savoir Hadja Mame Kouyaté, directrice préfectorale de l’action sociale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Labé.
Alpha Moussa Dieng