L’humanité a célébré ce mercredi 1er mai 2024, la fête internationale du travail. À Kindia, cette journée n’a pas connu d’engouement, mais certaines femmes ont profité de l’occasion pour dénoncer le manque d’emploi dont souffrent les jeunes guinéens.
Bountouraby Cissé diplômée revend des galettes au marché pour subvenir à ses besoins.
« Je suis diplômée depuis 3 ans maintenant, j’ai postulé à plusieurs services sans succès mais comme je suis orpheline de père et de mère, j’ai décidé de faire de gâteaux pour pouvoir joindre les deux bouts. Je pense que nous ne pouvons pas fêter cette journée pendant que des millions des guinéens sont sans emploi. Les autorités doivent revoir cette situation pour changer la tendance » dit-elle.
Certaines femmes employées se sont rendues dans leurs lieux de service pour exprimer leur joie, c’est le cas des femmes de L’EDG de Kindia où Kadiatou Baldé exprime ses inquiétudes.
« Je suis très ravie d’assister à cette fête aujourd’hui et je souhaite bonne fête à tous les travailleurs. Mais nous avons des problèmes à L’EDG de Kindia parce que le nombre des stagiaires dépasse celui des titulaires. Nous avons des jeunes stagiaires qui aident beaucoup la société mais ils ne sont pas engagés alors que sans les stagiaires là on ne peut pas faire quelque chose. Par exemple si à ton poste tu dois faire le travail de 10 personnes ce n’est pas du tout facile. Donc je prie Dieu que le nouveau directeur qui va venir engage ces stagiaires » lance-t-elle.
Cette célébration se passe dans un contexte très difficile pour les jeunes qui n’ont pas d’emplois optent pour la migration clandestine.
Mamadou Samba Diallo 620135213