Les résidents de la commune de Kaloum se sont réveillés ce mercredi 14 août 2024, les pieds dans l’eau à cause de la forte pluie qui s’est abattue dans la nuit occasionnant une inondation dans plusieurs quartiers de la commune. L’accès à Kaloum était carrément impossible à cause de cette pluie diluvienne qui a bloqué tout passage pour accéder au centre-ville.
A Coronthie, un quartier de la commune de Kaloum, les résidents ont mis tous leurs effets au dehors afin de ramasser l’eau qui est rentrée dans leurs maisons. La tristesse, la désolation se lisent sur le visage des sinistrés qui ne savent plus quoi faire. Mamè Fofana, l’une des victimes explique leur calvaire depuis la nuit du mardi à mercredi 14 août 2024 à cause de cette inondation.
« Il y a l’inondation à Primoya, Yafereinya, Coronthie même c’est pire ! Même la mosquée est inondée on ne peut prier, il n’y a pas de passage. Nos armoires, nos maisons tout est sale, il y a de la boue partout, nous faisons sortir nos habits, nos matelas tout est mouillé. Nos caniveaux ne sont pas bons, ils ne sont pas récurés et il n’y a pas de passage pour l’eau c’est ce qui a occasionné cette inondation » indique-t-elle.
Cette inondation n’est pas à sa première comme le confirme Mamè Fofana. Elle implore le Président de la transition de leur venir en aide « c’est la deuxième fois que l’eau rentre dans nos maisons. La fois passée de 20h jusqu’à 23h l’eau envahissait Coronthie et Tombo. Les boutiques étaient fermées, les congélateurs étaient inondés, j’étais en banlieue et je voulais rentrer chez moi, j’ai fait trois heures sur la route à cause de l’inondation. Nous demandons à l’Etat, au Président de la transition de nous venir en aide. Nos maisons sont toutes détruites, Mamadi Doumbouya aide nous, nous n’avons pas de moyens » lance-t-elle.
Il faut préciser que la commune de Kaloum est l’épicentre des activités commerciales et administratives de la capitale guinéenne. Toutefois, les travailleurs et autres usagers de cet axe ont eu du mal à rejoindre leurs emplacements.
Hasso Bah