Sira Baillo connue sous le surnom de N’n’en Sira âgée environ 70 ans a été expulsée de la maison où son défunt mari lui a laissé. La scène s’est produite à Hamdalaye dans la commune de Ratoma en face de la pharmacie Diaguissa.
Selon les informations recueillies auprès de la victime des faits, ce sont les enfants de son défunt mari qui ont pris l’initiative de revendre la maison sans son consentement.
«Ce sont les enfants de notre défunt mari qui sont venus nous demander de vendre notre maison. J’ai dit non, c’est ici que notre mari nous a laissé donc je ne peux pas vendre ici. Mais notre mari avait 4 femmes mais les enfants là mon mari avait divorcé avec leur maman donc c’est eux qui sont venus nous demander de vendre la maison de force, mais moi j’ai dit non. J’ai des petits-enfants quand on revend la maison où allons-nous rester?» a-t-elle expliqué.
Poursuivant, elle indique qu’elle a été emprisonnée à la maison centrale durant deux (2) mois: «C’est ainsi qu’ils ont porté plainte contre nous à Hamdalaye, de là on nous a envoyé au PM3 de Matam, ensuite on nous a envoyé à la sûreté où on nous a enfermé deux (2) mois et dix (10) jours. Pendant tout ce temps celui qui nous a enfermé n’a jamais mis pieds là-bas à plus forte raison nous envoyer de l’eau ou à manger. Ce sont nos filles là qui nous envoyaient à manger. Après ils sont venus avec 30 pick-up des hommes en uniformes avec une machine ils ont démoli la maison, il y avait tous mes biens dedans. J’avais tous mes bijoux en or que je gardais depuis le temps de Sékou Touré, il y avait également ma télévision, les lits, les bols et plein d’autres objets de valeur, ils ont tout emporté», a déploré N’nen Sira.
Face à cette situation, elle lance un appel aux autorités et aux personnes de bonne volonté pour qu’elle soit rétablie dans ses droits: «Aujourd’hui je n’ai plus rien, pas d’habits, même la nourriture c’est grâce aux personnes de bonne volonté qui nous soutiennent. Pour dormir je suis venue chez ma fille c’est ici j’ai aménagé sur la terrasse pour pouvoir passer la nuit. Donc nous demandons aux autorités et aux personnes de bonne volonté de nous aider à récupérer notre maison et le contenu», a-t-elle lancé.
Il faut signaler que la maison a été vendue après avoir expulsé cette vielle qui a, à sa portée des enfants.
Soumah Naby 666-144-250