Des organisations de presse en Guinée et le syndicat des professionnels de la presse privée SPPG ont tenu ce lundi 04 décembre à Conakry, une réunion de concertation et de décision autour de la situation de brouillage des ondes privées et la restriction de l’Internet notamment les réseaux sociaux.
Après cinq (5) heures d’entretien à huis clos, ces hommes de média se sont fendus d’une déclaration dans laquelle ils demandent sans conditions la levée de ces pratiques de restriction et de brouillage.
<<Unanimement et sans réserve, l’Assemblée Générale dénonce et condamne ces pratiques liberticides. L’Assemblée Générale regrette que toutes les démarches menées auprès des autorités compétentes soient restées jusque-là infructueuses. L’Assemblée Générale dénonce l’inaction et le silence coupable des services compétents de l’Etat bien que saisis officiellement. L’Assemblée Générale a relevé que ces actes sont contraires à la charte de la transition et aux engagements du chefs de l’Etat de protéger et de garantir la liberté de la presse>>, a déploré Aboubacar Camara, président du conseil d’administration de la MDP.
C’est pourquoi, au nom de l’assemblée il exige la levée sans condition des restrictions à défaut, les hommes de média envisagent des actions fortes pour se faire entendre: <<les associations de presse et le SPPG entendent dès mercredi, 06 décembre 2023, d’engager les actions ci-après: Désigner les personnalités dont les noms suivent ennemies de la presse: Dr Bernard Goumou (Premier Ministre); Djiba Diakité (PCA du Conseil national de régulation des télécommunications); postes et Ousmane Gaoual Diallo (Ministre des Postes, Télécommunications numérique); et de l’Economie, Mamady Doumbouya (Directeur Général de I’ARPT); Adama Condé (DGA de l’ARPT); Engager des poursuites judiciaires contre l’ARPT; Organiser des Journées sans presse; Organiser des synergies des radios et télévisions privées; Organiser un sit-in devant la Haute Autorité de la Communication (HAC); Organiser une campagne numérique; Organiser une marche pacifique; Boycotter les activités des organes de la transition; Demander la suspension de la participation des représentants de la presse au Conseil national la Transition (CNT) et à l’Institut national de l’Audiovisuel (INA)>>, a alerté le président de l’URTELGUI.
En à croire ces associations, un comité de coordination sera mis en place pour le suivi de l’exécution de ces actions.
Soumah Naby 666-144-250